Fertilisation du maïs : ne pas négliger les apports d’oligoéléments
Découvrez dans cette publication les résultats d’essais sur la fertilisation du maïs et les apports en oligoéléments. Les essais ont été réalisés par le Cerfrance Mayenne Sarthe.
Pour la fertilisation du maïs, on pense surtout aux éléments majoritaires que sont :
- l’azote,
- le phosphore,
- le potassium,
- le calcium.
Mais, il ne faut pas négliger les éléments secondaires comme le soufre, le magnésium et différents oligoéléments. En effet, des carences en oligoéléments peuvent être préjudiciables pour le rendement du maïs (grain ou ensilage). De plus, elles sont parfois visibles durant la phase végétative (décoloration des feuilles, décoloration internervaire, malformation d’épis …). Les carences les plus préjudiciables pour le maïs sont les carences en :
- zinc,
- bore,
- magnésium,
- manganèse.
Rôle des oligoéléments pour les plantes
Le zinc joue un rôle prépondérant dans la synthèse de l’auxine. Cette dernière est une hormone de croissance nécessaire au développement racinaire et à l’élongation de la tige. Le zinc jour également un rôle sur la formation de chlorophylle.
Le bore influence le rendement en agissant sur la formation des épis et des grains, notamment sur le nombre de rangs par épis. Il joue également un rôle dans la croissance des cellules et du tube pollinique, ainsi que dans la circulation du calcium dans la sève.
Le magnésium et le manganèse sont importants dans le processus de photosynthèse de la plante en agissant sur différents processus biochimiques.
Résultats des essais de la fertilisation du maïs et oligoéléments
Le Cerfrance Mayenne Sarthe a mené deux essais en 2022 :
- Étude de l’effet de l’apport de bore sur maïs fourrage : il en ressort qu’un apport de 1 kg de bore en plein avant semis a permis d’améliorer sensiblement la qualité des fourrages sans impacter le rendement.
- Essai de l’effet de quatre engrais starter (18-46, novatec, microstar et microorganismes / oligoéléments) : la modalité Novatec permet un gain de 2 à 3 tMS/ha. A noter que la modalité microorganismes/oligoéléments sort en deuxième position pour un coût/ha très faible.