Les atouts du semis sous couvert vivant pour la biodiversité du sol
Dans cette publication retrouvez les atouts du semis sous couvert vivant pour la biodiversité du sol.
Le 27 et 28 Juin 2013, l’équipe du projet PEPITES a présenté les résultats de quatre années de recherches et d’expérimentations (2008-2012) sur l’agriculture de conservation en France, au Brésil et à Madagascar. L’objectif général de ce projet est de produire des connaissances sur les Processus Ecologiques, les Processus d’Innovation Technique Et Sociale en agriculture de conservation. Un important volet d’analyse a donc été mené en France. Il a alors concerné la biodiversité des sols et les services qu’elle peut rendre.
L’agriculture de conservation repose sur trois piliers : la perturbation minimale du sol, le maintien d’une couverture végétale et la diversification des rotations. Ces techniques fournissent des conditions d’habitats et de ressources favorables au développement des organismes du sol.
Les résultats obtenus montrent alors que l’abondance des micro-organismes et des nématodes est plus importante dans les sols conduits en semis sous couvert vivant. L’équipe du projet a ensuite caractérisé l’impact de cette plus grande biodiversité sur le fonctionnement du sol. Ils ont donc mis en évidence une accélération des processus de décomposition de la matière organique et une amélioration de la stabilité structurale des sols.
Abondance des micro-organismes et des nématodes est plus importante
Les résultats de cette étude montrent que le système de culture en Semis direct sous Couvert Végétal présente un micro-réseau trophique du sol plus abondant, plus mature et diversifié en comparaison avec les systèmes de culture labourés. Ces résultats suggèrent également un turn-over des bactéries plus important en agriculture de conservation par
rapport à l’agriculture intensive. Certains des indicateurs biologiques utilisés dans cette étude ont permis de mettre en avant plusieurs aspects du fonctionnement du sol en
agriculture de conservation. Et, ils apparaissent donc pertinents dans l’évaluation de la qualité du sol pour ce type d’agriculture : abondance de nématodes et quantité de biomasse
microbienne.