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Fermes du réseau DEPHY

Temps de lecture : 11 minutes

Fermes du réseau DEPHY : 10 ans de résultats

Quels enseignements sont obtenus des fermes du réseau DEPHY ? Initié en 2010 autour de 178 exploitants volontaires, puis élargi à plusieurs reprises. Le réseau DEPHY FERME a compté jusqu’à 3 000 agriculteurs entre 2016 et 2021. Une synthèse des enseignements du réseau DEPHY a été réalisée.

La trajectoire de baisse des IFT initiée depuis les débuts du réseau DEPHY est une nouvelle fois confirmée par les dernières analyses réalisées, que ce soit sur l’intensité de ces baisses, ou sur le fait que ces baisses concernent l’ensemble des familles de produits phytosanitaires et la grande majorité des types de systèmes suivis. L’analyse des performances économiques laisse apparaître des résultats contrastés, avec des résultats positifs sur les charges opérationnelles et de mécanisation, mais des réductions des produits bruts et des marges moyennes observées pour certains systèmes. Toutefois, l’évolution de ces indicateurs économiques est en moyenne plus positive pour les systèmes en réduction d’IFT que pour les autres.

Le volet environnemental des analyses suggère que les baisses observées d’IFT ne se font alors pas au détriment des autres performances :

  • fertilisation,
  • émissions de GES, etc.

Enfin l’analyse des leviers mis en œuvre par les producteurs du réseau conforte l’idée que les pratiques des fermes DEPHY sont tout à fait cohérentes par rapport aux pratiques moyennes des exploitants français. Cela suggère que ce sont leur combinaison et leurs mobilisations dans le cadre de systèmes raisonnés qui expliquent le succès des trajectoires observées dans le réseau.

Étude sur les évolutions de performances des fermes DEPHY pour les filières grandes cultures et polyculture-élevage

Action phare du plan Ecophyto, le dispositif DEPHY FERME est un réseau de démonstration et de production de références sur les systèmes de culture économes en produits phytosanitaires. Il s’appuie donc directement sur des exploitations agricoles. En 2023, il rassemble un peu plus de 2 000 exploitations. Elles se répartissent au sein de 180 groupes d’une douzaine d’agriculteurs et agricultrices. L’animation et l’accompagnement s’effectue par des Ingénieurs Réseau issus de différentes structures dont Cerfrance Normandie Maine.

L’étude présente donc les évolutions des performances des systèmes de culture suivis dans le cadre du réseau DEPHY FERME, depuis leur entrée dans le réseau jusqu’aux années 2018, 2019 et 2020.

Les critères analysés pour évaluer les performances des fermes du réseau DEPHY

Pour cela, différents critères ont été analysés :

  • Indice de fréquence des traitements (IFT). Il correspond au nombre de doses de référence (définies pour chaque produit) appliquées par an sur une surface donnée. Son calcul sr fait au niveau de chaque culture, puis au niveau du système de culture. Ces IFT sont comparés à des IFT de référence régionale.
  • Quantité de matières actives phytosanitaires appliquée (kg/ha). Cet indicateur sert à suivre les usages quantitatifs de certaines molécules en particulier (glyphosate, cuivre, etc.) ou certains groupes de matières présentant des risques particuliers pour la santé humaine ou l’environnement. Par exemple les matières actives qualifiées de « CMR : Cancérigènes, Mutagènes, reprotoxiques », les matières actives dangereuses pour l’environnement, etc.).
  • Indicateurs de performance économique :
    • charges opérationnelles,
    • charges de mécanisaiton hors main d’œuvre,
    • charges de main d’œuvre, produit brut,
    • marge semi-nette.
  • Indicateurs de performance environnementale : niveau de fertilisation azotée, émissions GES.
  • Indicateurs de performance sociale : temps de travail.

A chaque système constituant l’échantillon d’analyse sont alors associées :

  • une valeur de performance à l’état initial,
  • et une valeur de performance pour la moyenne 2018-2019-2020.

Pour l’étude des IFT, 774 systèmes de culture alors ont été étudiés :

  • 303 en grandes cultures (GC)
  • 471 en polyculture élevage (PE).

Pour l’étude des indicateurs technico-économiques, 462 systèmes alors ont été retenus soit :

  • 165 en GC
  • 297 en PE.

Des trajectoires encourageantes de réduction de l’usage des produits phytosanitaires pour les fermes du réseau DEPHY

Une baisse de l’usage des produits phytosanitaires de 26 %

Évolution de l’IFT total hors biocontrôle et hors traitement de semences

L’IFT moyen hors biocontrôle et hors traitement de semences des systèmes étudiés à leur entrée dans le réseau est de 2,6. Pour la moyenne des campagnes 2018, 2019, et 2020, cet IFT est alors de 1,9. Entre ces deux périodes, l’IFT a donc diminué de 0,7 point, soit une baisse de 26 %.

Evolution de l'IFT total hors biocontrôle et hors traitement de semences entre l'état intial et la moyenne 2108 2019 et 2020
Evolution de l’IFT total hors biocontrôle et hors traitement de semences entre l’état intial et la moyenne 2108 2019 et 2020

Proportion des différentes catégories d’IFT normé

L’étude a également permis de positionner l’IFT de chacun des systèmes par rapport à un IFT moyen régional (en calculant le ratio entre l’IFT du système et sa référence régionale, ratio que l’on nomme « IFT normé »), pour une campagne donnée. Elle permet donc, sur une campagne donnée, d’évaluer l’IFT des systèmes DEPHY relativement à l’IFT moyen de leur région.

Proportion des différentes catégories d'IFT normé en fonction des années
Proportion des différentes catégories d’IFT normé en fonction des années

En observant l’évolution des distributions de l’IFT normé au cours du temps, la trajectoire du réseau DEPHY peut alors être suivie relativement au reste de la Ferme France. Au début du réseau DEPHY, en 2011, les IFT du réseau DEPHY FERME (pour les systèmes dits « historiques ») se répartissaient alors équitablement autour de leurs références régionales. Puisque près de 50 % des systèmes avaient un IFT supérieur ou égal à leur référence régionale, et 50 % un IFT inférieur à leur référence. Depuis, les fermes ont suivi une trajectoire de forte réduction des IFT. En 2017, 70 % des fermes DEPHY présentaient alors un IFT inférieur à leur référence régionale.

Ainsi, les fermes du réseau DEPHY poursuivent leur trajectoire de réduction des IFT. Alors même qu’une part importante des fermes était déjà économe en phytos en 2017. Par ailleurs, les trois quarts des systèmes ayant des niveaux initiaux d’IFT les plus élevés, par rapport à leur référence régionale, présentent des baisses d’IFT.

Une baisse plus marquée des fongicides et insecticides

La dynamique d’évolution des IFT diffère selon les catégories de produits phytosanitaires. Les IFT hors herbicides hors biocontrôle et hors traitement de semence diminuent plus rapidement (- 38 %) que la moyenne des IFT totaux. Alors que les IFT herbicides hors biocontrôle baissent de 15 %.

Les systèmes en grandes cultures diminuent en moyenne leur IFT total hors traitement de semence de 23 %. La baisse s’explique alors principalement par une réduction des IFT fongicides hors biocontrôle (-33 %) et insecticides hors biocontrôle (-16 %). Toutefois, les IFT herbicides évoluent plus faiblement avec une réduction de 6 %.

Évolution de l'IFT décomposé hors traitement de semences en fonction du type de systèmes
Évolution de l’IFT décomposé hors traitement de semences en fonction du type de systèmes

Les systèmes en polycutlure élevage diminuent en moyenne leur IFT total hors traitement de semence de 30 % (baisse de 0,6 point d’IFT). Comme en grandes cultures, cette évolution s’explique principalement par une réduction des IFT fongicides hors biocontrôle (- 40%). Les IFT herbicides baissent de 18 %.

Cette différence d’évolution est entre autres liée aux possibilités plus nombreuses dont disposent les systèmes polyculture élevage pour faire évoluer leurs pratiques et leurs rotations dans la durée. Par exemple, ces systèmes ont accès aux prairies, aux cultures pluriannuelles et aux cultures fourragères pour gérer les bioagresseurs avec peu, voire pas, de produits phytosanitaires.

Evolution des indicateurs économiques

Une baisse des charges de 6 à 8 %

Pour les systèmes étudiés, à l’état initial, les charges moyennes sont de 607 €/ha/an. Les charges de mécanisation représentent environ 50 % des charges globales, suivies de la fertilisation et des phytos (respectivement 31 % et 13 %). Les semences ne représentent que 7 % des différents postes et le poste d’irrigation est quasi absent. Dans les systèmes irrigués (26 systèmes) cette charge représente en moyenne 60 €/ha/an.

Évolution des charges opérationnelles et de mécanisation (hors main d'oeuvre) décomposées entre l'état intial et la moyenne des années 2018 2019 et 2020
Évolution des charges opérationnelles et de mécanisation (hors main d’oeuvre) décomposées entre l’état intial et la moyenne des années 2018 2019 et 2020

La baisse générale des charges observée (de 7 % tous systèmes confondus dont 6 % pour les systèmes grandes cultures et 8% pour les systèmes polyculture élevage) semble provenir principalement de deux postes :

  • charges liées aux produits phytosanitaires ;
  • charges liées à la fertilisation.

En effet, globalement, les systèmes étudiés diminuent leur fertilisation de 13 unités d’azote par hectare.

Une légère baisse des produits

Les produits bruts moyens de l’ensemble des systèmes étudiés évoluent légèrement à la baisse (- 9 % soit -120 €/ha entre l’état initial et les moyennes 2018 à 2020).

La marge semi-nette est entendue, dans cette étude, comme la différence entre le produit brut (hors aides PAC) et la somme des charges de mécanisation (hors main d’œuvre) et des charges opérationnelles.

Évolution de la marge semi-nette entre l'état initial et la moyenne des années 2018 2019 et 2020
Évolution de la marge semi-nette entre l’état initial et la moyenne des années 2018 2019 et 2020

Cette dernière diminue globalement de près de 10 % à l’échelle du réseau entre l’état initial et les moyennes 2018 à 2020. Cette diminution est plus marquée pour les SdC en grandes cultures (-12 %) que pour les systèmes polyculture élevage (-9 %). Cet écart s’explique alors par une diminution des charges plus marquée en polyculture élevage. Elle compense partiellement la diminution des produits.

Dans tous les cas, globalement, les performances économiques des fermes DEPHY sont cohérentes avec les évolutions nationales sur la même période.

Croisement des indicateurs technico-économiques et des trajectoires d’IFT

Charges et produits face aux évolutions d’IFT

Les niveaux de charges opérationnelles des systèmes étudiés ont tendance à diminuer dans le réseau en relation avec la réduction d’usage des produits phytosanitaires. Cette économie s’explique par la baisse de l’usage des intrants (produits phytosanitaires et engrais notamment). La diminution des charges opérationnelle est plus forte pour les systèmes qui réduisent leur IFT (baisse de 14 %, – 51 €/ha) que pour les systèmes dont l’IFT est stable (baisse de 10 %, – 37 €/ha, différence non statistiquement significative) ainsi que pour les systèmes dont l’IFT augmente (hausse de 8 %, + 25 €/ha).

La réduction des produits bruts est plus forte pour les systèmes qui diminuent leur IFT (baisse de 8 %, – 117 €/ha) que pour les systèmes dont l’IFT augmente (baisse de 4 %, – 63 €/ha, différence non statistiquement significative). Les systèmes dont l’IFT est stable présentent une réduction encore plus importante (- 13 %, – 193 €/ha).

Marges face aux évolutions d’IFT

Même si, en moyenne, toutes les catégories d’évolutions d’IFT présentent des réductions de marges semi-nettes, la confrontation des évolutions d’IFT et de marge semi-nette révèlent des situations assez contrastées.

Evolution dmoyenne de la marge semi-nette en fonction du niveau d'évolition d'IFT entre l'état inital et la moyenne 2018 2019 et 2020
Evolution dmoyenne de la marge semi-nette en fonction du niveau d’évolition d’IFT entre l’état inital et la moyenne 2018 2019 et 2020

En effet, pour les systèmes dont l’IFT diminue (hors systèmes AB ou en conversion), on observe une baisse de la marge de 6 % (- 47 €/ha) relativement à une baisse des IFT hors TS et hors biocontrôle de 34 %. Pour les systèmes dont l’IFT est stable (- 1 % en moyenne) la réduction de la marge est de 17 % (- 141 €/ha, différence non statistiquement significative). Enfin, pour les systèmes dont l’IFT augmente (+ 29 %), la baisse de marge est de 11% (- 94 €/ha).

Ainsi, en moyenne, les systèmes qui réduisent leurs IFT au sein du réseau sur la période étudiée sont ceux qui ont le mieux réussi à limiter les baisses de marge semi-nette.

Temps de travail face aux évolutions d’IFT

Dans cette étude, le temps de travail en filière GCPE correspond au temps d’utilisation du matériel. Celui-ci est resté stable sur la période considérée à l’échelle de la filière (autour de 5 heures/ha). L’organisation du travail au cours de l’année a en revanche évolué avec une tendance :

  • à l’augmentation des temps de travaux au printemps (du mois d’avril à juin) ;
  • à la diminution durant les mois de juillet à octobre.

Cette évolution illustre la réorganisation à l’œuvre au sein des systèmes suivis dans le cadre du réseau. Elle peut concerner de manière combinée les assolements ainsi que les itinéraires techniques mis en place par les producteurs.

Si l’on croise temps de travail et évolution de l’IFT, on ne constate aucune augmentation du temps de travail en moyenne pour les systèmes dont l’IFT baisse. On remarque même une lègère baisse de ce paramètre (de 5 %, – 0 ,2 heures/ha), contrairement aux systèmes dont l’IFT reste stable (augmentation de 7 %, + 0,4 heures/ha, différence non statistiquement significative) et ceux dont l’IFT est en augmentation (+ 3 %, + 0,1 heure/ha, différence non statistiquement significative). La réduction du temps de travail pour les systèmes qui diminuent leur IFT, bien que limitée, est vraisemblablement le fait d’une réorganisation au sein des systèmes :

  • dates de semis,
  • travail du sol,
  • introduction de cultures nécessitant moins d’interventions, etc.

Conclusion sur le croisement des indicateurs technico-économiques et des trajectoires d’IFT

Les systèmes qui réduisent l’usage de produits phytosanitaires présentent une diminution des marges qui est moins marquée. Pour ces systèmes, la diminution du produit brut est compensée par une baisse de charges opérationnelles. Par ailleurs, la réduction des IFT ne semble pas générer d’augmentation du temps de travail. Dans un environnement économique fluctuant, où les prix de l’énergie, des intrants azotés et des récoltes varient rapidement, les systèmes qui diminuent leur IFT présenteraient donc plus d’atouts pour s’adapter.

Les principaux leviers mobilisés

On détaille ici, par type de système, l’intensité de recours aux leviers principaux. Cette intensité est estimée par le nombre de systèmes de culture qui le mobilisent au moins une fois lors des campagnes 2018 à 2020.

Gestion des adventices

En polyculture-élevage comme en grandes cultures, les principaux leviers employés pour la maîtrise des adventices sont :

  • l’allongement des rotations,
  • le faux semis durant l’interculture,
  • le désherbage mécanique,
  • le labour.
Proportion de citation des principaus leviers pour la gestion des adventices
Proportion de citation des principaus leviers pour la gestion des adventices

Une reconception assez complète du système est nécessaire pour réduire l’usage des herbicides. Ce qui confirme les résultats observés sur la réduction des herbicides. Les systèmes de polyculture-élevage semblent les mieux armés pour gérer les adventices.

Gestion des maladies

Concernant la gestion des maladies, les leviers les plus signalés dans le réseau s’appuient sur la génétique, en particulier les choix de variétés. Celles-ci sont choisies pour leur résistance, leur tolérance, ou leur rusticité face à certaines maladies. De plus, la diversité des rotations a pour objectif de limiter l’inoculum au sein de parcelles sur plusieurs saisons en éloignant dans le temps les hôtes potentiels les uns des autres.

Proportion de citation des principaux leviers pour la gestion des maladies
Proportion de citation des principaux leviers pour la gestion des maladies

Un autre groupe de leviers largement mis en œuvre relève ce qui concerne :

  • l’efficience des traitements,
  • l’optimisation des conditions d’application,
  • la réduction des doses,
  • l’utilisation des OAD.

Ainsi, les leviers mobilisés contre les maladies le sont le plus souvent à l’échelle de l’itinéraire technique puis à l’échelle de la rotation. Mais ils le sont beaucoup moins à l’échelle de l’interculture.

Gestion des ravageurs

Par rapport aux adventices et aux maladies, les leviers évoqués contre les ravageurs sont beaucoup plus restreints et signalés en effectif bien moindre. L’un des principaux leviers cités pour gérer les ravageurs en limitant l’usage des produits phytosanitaires reste le raisonnement des applications. De nombreux autres leviers sont également signalés à l’échelle de l’itinéraire technique (adaptation de la date de semis principalement). Les bandes enherbées sont identifiées pour favoriser l’action régulatrice de la biodiversité auxiliaire. Seules la gestion des résidus et les cultures intermédiaires peu appétentes sont indiquées comme leviers mobilisés durant l’inter-culture.

Proportion de citation des principaux leviers pour la gestion des ravageurs
Proportion de citation des principaux leviers pour la gestion des ravageurs

Conclusion sur les principaux leviers mobilisés

Les leviers mobilisés par les producteurs au sein du réseau sont tout à fait cohérents avec ceux mobilisés par l’ensemble des producteurs français. La gestion des maladies et des ravageurs semble principalement s’effectuer à travers des leviers ponctuels, plus ou moins combinés, et mobilisés souvent à l’échelle d’un itinéraire de culture ou d’une interculture. La gestion des adventices en revanche semble impliquer des leviers ayant un impact à plus long terme, à l’échelle du système de culture entier. Ces observations expliquent les difficultés à diminuer l’utilisation des traitements herbicides. Car la gestion des adventices demande une reconception globalement plus profonde du système de culture.

Source pour rédiger cet article : fermes du réseau DEPHY : 10 ans de résultats

Cellule d’Animation Nationale DEPHY Ecophyto 2023. Fermes du réseau DEPHY : 10 ans de résultats. Trajectoires et performances des systèmes de culture. 99p

https://ecophytopic.fr/sites/default/files/2023-04/Synth%C3%A8se%20DEPHY%20FERME%202023_1.pdf

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