Depuis quasi 75 ans, la lutte contre les insectes ravageurs des plantes repose principalement sur l’utilisation d’insecticides chimiques. Pour autant, cette stratégie présente des limites importantes : pour l’environnement avec notamment des effets co-latéraux sur les insectes bénéfiques et pour la production agricole elle-même avec l’apparition de résistances entraînant une perte d’efficacité de protection des cultures. Ainsi récemment, des chercheurs ont même démontré des effets inattendus des résidus d’insecticides : au lieu de perturber l’odorat nécessaire à la reproduction des insectes ravageurs, de faibles doses l’amélioreraient ! Ce phénomène est actuellement étudié dans le projet ANR Phérotox « Perception de la phéromone dans un environnement contaminé en insecticides : info-perturbation ou adaptation ? » dont les premiers résultats du projet ont été présentés en janvier 2016. Objectif de ce colloque : partager les connaissances récentes sur les effets de faibles doses d’insecticides et sur les systèmes sensoriels des insectes (lépidoptères principalement) comme cibles pour des méthodes de lutte alternatives.
Microbiote des semences et protection agroécologique
Temps de lecture : 9 minutes Le microbiote des semences : un enjeu de protection agroécologique