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Rôle de la rhizosphère

Temps de lecture : 2 minutes

Une thèse pour mieux comprendre le rôle de la rhizosphère

La transition agroécologique repose sur une meilleure connaissance des interactions biologiques existantes au sein des agroécosystèmes, notamment au niveau du sol. Dans le cadre de la chaire Agriculture Ecologiquement Intensive, un travail de thèse a été initié en novembre 2019. Il a donc pour but de mieux comprendre le rôle de la rhizosphère sur la performance du blé. Différents travaux sont en cours chez des agriculteurs du Grand Ouest :

  • modélisation,
  • expérimentations en conditions contrôlées ,
  • expérimentations au champ.

En septembre 2011, trois coopératives (AGRIAL, TERRENA et TRISKALIA) et trois établissements d’enseignement supérieur et de recherche (AGROCAMPUS OUEST, ESA, ONIRIS) du Grand Ouest, rejoint par l‘INRA depuis 2013, ont créé une chaire écoles-entreprises. Cette chaire se dédie à l’Agriculture Ecologiquement Intensive (AEI).

Le but de ce partenariat est de promouvoir des systèmes de production agricoles alliant productivité et préservation de l’environnement. Il est aussi de développer la coopération en matière de recherche et de formation dédiées à cet effet. Les membres de cette chaire financent et co-construisent également des projets de recherche et de formation.

Pour en savoir plus : http://www.chaire-aei.fr/

Qu’est-ce que l’Agriculture Ecologiquement Intensive ?

Monsieur GRIFFON a défini le concept de l’agriculture écologiquement intensive (AEI). L’Association internationale pour une agriculture écologiquement intensive (Association AEI) développe ce concept. Cette association rassemblait jusqu’en 2018 des personnes engagées dans la volonté de concilier agriculture et qualité de l’environnement. La chaire AEI souhaite donc s’emparer de ce concept pour l’appliquer aux systèmes alimentaires du Grand Ouest .

Il s’agit de mobiliser les concepts de l’agroécologie. Il s’agit d’une discipline scientifique. Ils intègrent les sciences du végétal, de l’animal et vétérinaires, les sciences du milieu, la sociologie et l’économie. En associant à cette « inter discipline » les connaissances et le savoir-faire pratiques des agriculteurs, l’AEI a pour objectif d’élaborer de nouveaux modes de production agricole productifs. Ces derniers reposent sur une plus grande valorisation des services écosystémiques. Pour l’AEI, l’environnement n’est plus considéré comme une contrainte. Mais, au contraire, l’environnement est un facteur de production. En effet, l’idée est de substituer une partie des intrants de synthèse par les services rendus naturellement par les fonctions écosystémiques.

Ainsi, à titre d’exemples :

  • la biodiversité est une composante du milieu efficace pour assurer tout ou une partie du contrôle des ravageurs des plantes et réduire l’utilisation d’insecticides ;
  • l’introduction de légumineuses dans les rotations ou en association permet de réduire l’apport d’engrais de synthèse ;
  • la mise en place d’équilibres biologiques favorables à la santé des animaux d’élevage permet la réduction de l’utilisation des médicaments.

L’AEI fait ainsi évoluer les systèmes agricoles vers plus d’autonomie, plus de robustesse et plus de résilience.

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