Contexte pédo-climatique limité

Temps de lecture : 2 minutes

Stratégie gagnante dans un contexte pédo-climatique limité

Retrouvez en vidéo, Nicolas Girault présentant la stratégie gagnante sur les exploitations céréalières dans un contexte pédo-climatique limité.

Présentation

L’objectif de cette étude est d’analyser les exploitations présentant les meilleures performances. Il s’agit donc d’identifier les agriculteurs qui vont bien, et voir comment ils font.

Les trois profils types d’exploitations

On peut finalement regrouper les stratégies gagnantes en trois profils types :

  • Les « maximiseurs techniques », qui dégagent un prix de vente élevé mais possèdent des charges de mécanisation et annuités élevées également ;
  • les « maximiseurs de l’efficacité », qui cherchent a dégager le maximum de profit pour chaque euro engagé ;
  • les « économes », techniquement bon mais moins productifs, mais surtout économes en annuités et en charge de mécanisation. Ils recherchent le coût de l’équipement le plus faible mais le plus intéressant pour rester en tête.

Les trois catégories déterminantes pour l’ensemble des profils d’exploitations

Ces profils types jouent sur trois catégories déterminantes :

  • la mécanisation : exploitation de tailles variable, jouant sur ses charges de mécanisation de sorte à être et demeurer performante,
  • la technicité et l’agronomie : assolement et rotations diversifiées, allant de pair avec des grandes surfaces et une main d’œuvre importante. Les exploitations les plus importantes ont les assolements les plus diversifiés (plus de six cultures). Cette diversification va généralement de pair avec une grande surface et une main d’œuvre importante. Tandis que les petites surfaces concernent davantage les exploitants double actifs et/ou travaillant seuls. Les charges de structures sont les mêmes, quel que soit l’assolement. On observe aussi un effet année important dépendant des aléas climatiques. Les cultures de printemps se font avec plus ou moins de succès et induisent un rendement plus ou moins important. Les agriculteurs concernés sont généralement précurseurs en terme d’innovation.
  • la commercialisation : stockage et vente des récolte selon le cours du marché, avec des investissement variables. Les meilleures exploitations en terme de rendement stockent leurs récoltes. Toutefois l’investissement stockage est variable (de simples cellules à cellule + pesée + tris…). Néanmoins, tous ont une année sur quatre où leur prix de vente était inférieur au prix de vente moyen.

Résumé

Il est aujourd’hui nécessaire de réévaluer et d’analyser les stratégies gagnantes des exploitations en grandes cultures. Car on touche les limites des stratégies gagnantes des années 2000 (agrandissement, TCS, arrêt de l’élevage…). De nouvelles contraintes apparaissent également (aléas climatiques, impasses agronomiques…).

Les exploitants ayant le meilleur ratio EBE/ha et le meilleur pourcentage de production montrent une augmentation de production moyenne de 4 à 5 q/ha sur 4 ans et une augmentation du prix de vente de 4 à 5€/t. Ceux-ci ne sont pas plus dépensiers que les autres en termes de semence ou de PPP.

Les exploitants ayant le meilleur ratio EBE/ha et le meilleur pourcentage de production montrent aussi des écarts en charge de mécanisation entre 2014 et 2017. En trois ans, les charges de mécanisation ont diminué de 50€, pour atteindre, peut-être, un « prix plancher » qui n’a pu descendre plus bas. Le niveau d’annuités a également diminué. Ces exploitants ont un niveau de rémunération et d’autofinancement moyen de 30 000 €, soit 25 000€ d’écart par rapport à la moyenne.

Stratégie gagnante dans un contexte pédo-climatique limité
Stratégie gagnante dans un contexte pédo-climatique limité

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