Observatoire Robots de traite 2021

Temps de lecture : 3 minutes

Observatoire robots de traite, récolte 2021

Découvrez le dernier observatoire robots de traite sous son nouveau format pour la récolte 2021.

Une dynamique d’installation toujours présente

80 % des nouvelles installations de traite en 2021-2022 seraient en robots en Normandie.

Des résultats performants pour les exploitations laitières sur la récolte 2021

Près de 30 000 € de résultat en plus par exploitation en moyenne du fait de l’embellie de la conjoncture agricole (lait, céréales, viande bovine) et malgré la hausse partielle des charges d’aliments (dans le sillage des prix des céréales) et de mécanisation (avec le prix du carburant). Les exploitations laitières équipées de robot(s) progressent encore plus avec des structures toujours plus importantes, intensives et productives. (cf. lait produit par UTH (Unité de Travail Humain), lait produit par hectare de surface fourragère (SFP) et la surface en cultures de ventes).

Les résultats sont historiquement hauts

Avec 39 000 € de revenu disponible par UTAF (Unité de Travail Annuel Familial) en moyenne équipé ou non en robot, les résultats sont historiquement hauts (proches de 2,5 SMIC nets), le prix du lait atteignant des sommets comme en viande et cultures. Et cela devraient perdurer sur les clôtures de l’automne 2022. Toutefois pour 2022-2023, il faut rester vigilant à l’explosion des charges d’intrants, notamment du coût alimentaire, des engrais et du carburant.

Une meilleure productivité

Malgré une meilleure productivité pour les exploitations équipées de robot(s), les résultats sont équivalents. Car elles subissent des charges financières plus lourdes suite à leur décision d’acquisition du robot. Avec leurs structures plus importantes, les exploitations équipées de robot(s) ont une meilleure productivité malgré un prix de vente du lait plus faible et des coûts de production plus importants. Investir dans un robot engendre une hausse de charges oscillant de 10 € à 50 € par 1 000 litres, notamment :

  • un coût alimentaire plus élevé (+ 8 €),
  • un surcoût de frais de mécanisation lié aux frais de fonctionnement du robot,
  • mais des coûts de main d’œuvre moindres (liés à une meilleure productivité).

De fortes disparités de résultat

Notons de fortes disparités de résultats selon la maitrise technique et la gestion du troupeau par les chefs d’exploitation, facteurs clés de succès. En effet, les écarts de performances sont importants que ce soit pour les équipés ou non de robot(s) selon le système fourrager, la productivité laitière et la conduite de l’élevage (gestion et accès du pâturage, réformes et renouvellement du troupeau pour limiter les cellules, gestion des vêlages pour optimiser la fréquentation du robot, ration alimentaire, etc.). Seulement 37 % des exploitations équipées de robot(s) ont un prix de vente du lait supérieur au prix de revient. Les 25 % meilleurs dégagent 3,7 SMIC nets en moyenne pour cette récolte, soit 17 500 € par UTAF de plus que la moyenne.

Face au contexte mouvant des marchés, il est nécessaire de penser à l’épargne de précaution

Investir dans un robot, certes c’est se donner du confort, se libérer de l’astreinte de la traite, pallier au manque de main d’œuvre omniprésent, moderniser son exploitation, etc. Mais c’est aussi une nouvelle organisation quotidienne, avec une surveillance accrue de son troupeau et la maitrise globale de son atelier lait pour avoir de meilleures performances économiques. Face au contexte mouvant des marchés, il est nécessaire de penser à l’épargne de précaution, pour sécuriser les systèmes et anticiper l’avenir avec des années plus volatiles, d’autant plus avec des investissements lourds.

Découvrez tous nos observatoires sur le lait.

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